• José de Onís y López

  • Place of Dispatch: Dresden · Date: 14.07.1783
    Metadata Concerning Header
  • Sender: Onís y López, José de
  • Recipient: Werner, Abraham Gottlob
  • Place of Dispatch: Dresden
  • Date: 14.07.1783
    Manuscript
  • Provider: Universitätsbibliothek "Georg Agricola" der Technischen Universität Bergakademie Freiberg
  • Classification Number: Nachlass Abraham Gottlob Werner, Band I (A) S. 211-214
  • Incipit: „[1] Dresde ce 14 Juillet 1783.
     
    Monsieur
     
    Quoique je n'ai pas l'honneur de vous connoitre que de reputation, Mesieurs Deluyar mes compatroites [...]“
    Language
  • French
[1] Dresde ce 14 Juillet 1783.
 
Monsieur
 
Quoique je n'ai pas l'honneur de vous connoitre que de reputation, Mesieurs Deluyar mes compatroites et vos disciples m'ont dit tant de bien de vous, et ils m'ont tant parlé de votre caractere obligeant, et de votre propension a rendre service a un chacun, que je prens la liberté sans hesiter d m'addresser a vous pour une commision que personne au monde n'est mieux en etat de remplir que vous. Il s'agit de mourer deux personnes, dont l'une soit instruite dans la chimie Mineralogie et Metalurgie de façon a pouvoir les enseigner aux jeunes gens du pais qui voudront les apprendre; et l'autre qui soit [2] au fait de ces memes sciences, mais qui joignant a ces connoissance theoriques la prqatique de la fonte, soit en etat d'exercer et de diriger par lui meme telle fonderie des mines qu'on pourroit mettre sous son inspection.
Il nous faudroit encore, outre ces deux personnes, quatre autres, qui fussent egalement savancer ces Sciences, et dans la Geometrie souterraine pour les professeurs a Almaden en Espagne, ou ailleurs ou l'orra les livres et les instrumens necesaires a cet effet.
Si vous connoisez Monsieur en Saxe ou dans tel autre pais que ce soit, quelques sujets qui posedent ces talens, je vous pris tres instamment de vouloir bien me les indiquer, ou de leur fauire la proposition par vous meme si vous etez a portée. J n'ai point d'ordre pour [3] le present de leur assigner aucun traitement; c'est a eux a me proposer Celui qu'ils exigent, et les autres conditions aux quelles ils voudront aller en Espagne ou en Amerique, je les manderai a ma cour et si elles sont acceptée je leur donnerai a son tems la reponse. Le seule chose dont je suis autorisé de les assurer d'avance c'est que sur l'article de religion ils ne seront molestés ni inquietés nullement. Je n'ai pas besoin de vous dire qu'ilfaut qu'ils soit tous d'une conduire regulaire; et qu'ils seront defraiyés de tous leurs voyages, et duretour dans leur patrie s'ils ne sont trouvés tels qu'on les desire. Excusez Mons
r. la liberté que j'ai pris de vous importioner sans vou connoitre et soyez sur que je ne manquerai pas d'excuser avec la meilleure volonté du monde tout ce que vous voudrois m'ordonner
J'ai l'honneur d'etre avec la plus grandes consideration et estime
Monsieur
Votre tres humble et
tres obeisssant serviteur
Le Chevalie
r. d'Onis
envoyé d'espagne a Dresde
 
Si vous avez quelque dificulté a m'ecrire
en françois, vous pouvez le faire en allemand
Dresden, den 14. Juli 1783

Herr

Obgleich ich die Ehre habe, allein Ihr öffentliches Ansehen zu kennen, haben meine Landsleute und Ihre Schüler, die Herren Deluyar, so gut über Sie geredet und von Ihrer gefälligen Wesensart gesprochen und von Ihrer Neigung, jedermann zu Diensten zu sein, dass ich mir die Freiheit nehme, mich an Sie mit einem Auftrag zu wenden, von dem kein Mensch auf der Welt besser in der Lage wäre ihn zu erfüllen als Sie. Es handelt sich dabei darum, zwei Personen zu finden, eine davon sollte derart kenntnisreich sein in der Chemie, der Mineralogie und der Metallurgie, dass er diese Wissenschaften jungen Leuten eines Landes lehren könnte, die diese erlernen möchten, die andere sollte ebenfalls in diesen Fächern kenntnisreich sein, aber zu diesen theoretischen Kenntnissen sollte sich die praktische Seite des Schmelzens gesellen, so dass er in der Lage ist, diese selbst auszuführen und die Schmelzhütte in den Minen zu leiten, damit das Schmelzen unter seiner Anleitung ausgeführt werden kann. Über diese zwei Personen hinaus wären vier weitere nötig, die diese Wissenschaften und die unterirdische bzw. bergmännische Geometrie voranbringen können, für die Professoren von Almaden in Spanien und anderswo, wo man die Bücher und die Gerätschaften zu diesem Behufe besitzt.
Falls Sie, Herr, in Sachsen oder in einem irgendeinem anderen Land einige Untertanen kennen, die diese Talente besitzen, bitte ich Sie inständig, diese mir gerne anzuzeigen, oder an diese meinen Vorschlag zu übermitteln.
Ich habe derzeit nicht die Anweisung, Ihnen eine Gehaltsvorstellung zuzuweisen; es obliegt ihnen, mir vorzuschlagen, was sie verlangen würden, und unter welchen Bedingungen sie nach Spanien oder Amerika gehen würden; ich würde mir diese Vorschläge zu Herzen nahmen und falls sie angenommen werden würden, würde ich Ihnen zu gegebener Zeit antworten. Die einzige Angelegenheit, in der ich befugt bin, ist, ihnen im Vorhinein zuzusichern, dass sie im Bezug auf die Religionszugehörigkeit weder behelligt noch beunruhigt werden. Ich brauche Ihnen nicht zu sagen, dass sie ordnungsgemäß hingebracht werden und dass ihre Reisekosten übernommen werden und dass sie sich bei ihrer Rückkehr in ihr Heimatland in einer für sie komfortablen Lage befinden werden. Entschuldigen Sie, Herr, die Freiheit die ich nahm, Sie zu belästigen ohne Sie zu kennen, und seien Sie versichert, dass ich nicht versäume, mit dem besten Willen der Welt alles, was Sie wollen, mir anzuordnen
Ich habe mit der größten Achtung und Wertschätzung die Ehre zu sein
Ihr sehr ergebener und
sehr gehorsamer Diener
der Kavalier d'Onis
Gesandter Spaniens in Dresden

Falls Sie Probleme haben sollten, mir in Französisch zu schreiben, können Sie das auch auf Deutsch tun
[1] Dresde ce 14 Juillet 1783.
 
Monsieur
 
Quoique je n'ai pas l'honneur de vous connoitre que de reputation, Mesieurs Deluyar mes compatroites et vos disciples m'ont dit tant de bien de vous, et ils m'ont tant parlé de votre caractere obligeant, et de votre propension a rendre service a un chacun, que je prens la liberté sans hesiter d m'addresser a vous pour une commision que personne au monde n'est mieux en etat de remplir que vous. Il s'agit de mourer deux personnes, dont l'une soit instruite dans la chimie Mineralogie et Metalurgie de façon a pouvoir les enseigner aux jeunes gens du pais qui voudront les apprendre; et l'autre qui soit [2] au fait de ces memes sciences, mais qui joignant a ces connoissance theoriques la prqatique de la fonte, soit en etat d'exercer et de diriger par lui meme telle fonderie des mines qu'on pourroit mettre sous son inspection.
Il nous faudroit encore, outre ces deux personnes, quatre autres, qui fussent egalement savancer ces Sciences, et dans la Geometrie souterraine pour les professeurs a Almaden en Espagne, ou ailleurs ou l'orra les livres et les instrumens necesaires a cet effet.
Si vous connoisez Monsieur en Saxe ou dans tel autre pais que ce soit, quelques sujets qui posedent ces talens, je vous pris tres instamment de vouloir bien me les indiquer, ou de leur fauire la proposition par vous meme si vous etez a portée. J n'ai point d'ordre pour [3] le present de leur assigner aucun traitement; c'est a eux a me proposer Celui qu'ils exigent, et les autres conditions aux quelles ils voudront aller en Espagne ou en Amerique, je les manderai a ma cour et si elles sont acceptée je leur donnerai a son tems la reponse. Le seule chose dont je suis autorisé de les assurer d'avance c'est que sur l'article de religion ils ne seront molestés ni inquietés nullement. Je n'ai pas besoin de vous dire qu'ilfaut qu'ils soit tous d'une conduire regulaire; et qu'ils seront defraiyés de tous leurs voyages, et duretour dans leur patrie s'ils ne sont trouvés tels qu'on les desire. Excusez Mons
r. la liberté que j'ai pris de vous importioner sans vou connoitre et soyez sur que je ne manquerai pas d'excuser avec la meilleure volonté du monde tout ce que vous voudrois m'ordonner
J'ai l'honneur d'etre avec la plus grandes consideration et estime
Monsieur
Votre tres humble et
tres obeisssant serviteur
Le Chevalie
r. d'Onis
envoyé d'espagne a Dresde
 
Si vous avez quelque dificulté a m'ecrire
en françois, vous pouvez le faire en allemand
Dresden, den 14. Juli 1783

Herr

Obgleich ich die Ehre habe, allein Ihr öffentliches Ansehen zu kennen, haben meine Landsleute und Ihre Schüler, die Herren Deluyar, so gut über Sie geredet und von Ihrer gefälligen Wesensart gesprochen und von Ihrer Neigung, jedermann zu Diensten zu sein, dass ich mir die Freiheit nehme, mich an Sie mit einem Auftrag zu wenden, von dem kein Mensch auf der Welt besser in der Lage wäre ihn zu erfüllen als Sie. Es handelt sich dabei darum, zwei Personen zu finden, eine davon sollte derart kenntnisreich sein in der Chemie, der Mineralogie und der Metallurgie, dass er diese Wissenschaften jungen Leuten eines Landes lehren könnte, die diese erlernen möchten, die andere sollte ebenfalls in diesen Fächern kenntnisreich sein, aber zu diesen theoretischen Kenntnissen sollte sich die praktische Seite des Schmelzens gesellen, so dass er in der Lage ist, diese selbst auszuführen und die Schmelzhütte in den Minen zu leiten, damit das Schmelzen unter seiner Anleitung ausgeführt werden kann. Über diese zwei Personen hinaus wären vier weitere nötig, die diese Wissenschaften und die unterirdische bzw. bergmännische Geometrie voranbringen können, für die Professoren von Almaden in Spanien und anderswo, wo man die Bücher und die Gerätschaften zu diesem Behufe besitzt.
Falls Sie, Herr, in Sachsen oder in einem irgendeinem anderen Land einige Untertanen kennen, die diese Talente besitzen, bitte ich Sie inständig, diese mir gerne anzuzeigen, oder an diese meinen Vorschlag zu übermitteln.
Ich habe derzeit nicht die Anweisung, Ihnen eine Gehaltsvorstellung zuzuweisen; es obliegt ihnen, mir vorzuschlagen, was sie verlangen würden, und unter welchen Bedingungen sie nach Spanien oder Amerika gehen würden; ich würde mir diese Vorschläge zu Herzen nahmen und falls sie angenommen werden würden, würde ich Ihnen zu gegebener Zeit antworten. Die einzige Angelegenheit, in der ich befugt bin, ist, ihnen im Vorhinein zuzusichern, dass sie im Bezug auf die Religionszugehörigkeit weder behelligt noch beunruhigt werden. Ich brauche Ihnen nicht zu sagen, dass sie ordnungsgemäß hingebracht werden und dass ihre Reisekosten übernommen werden und dass sie sich bei ihrer Rückkehr in ihr Heimatland in einer für sie komfortablen Lage befinden werden. Entschuldigen Sie, Herr, die Freiheit die ich nahm, Sie zu belästigen ohne Sie zu kennen, und seien Sie versichert, dass ich nicht versäume, mit dem besten Willen der Welt alles, was Sie wollen, mir anzuordnen
Ich habe mit der größten Achtung und Wertschätzung die Ehre zu sein
Ihr sehr ergebener und
sehr gehorsamer Diener
der Kavalier d'Onis
Gesandter Spaniens in Dresden

Falls Sie Probleme haben sollten, mir in Französisch zu schreiben, können Sie das auch auf Deutsch tun
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